Les Branham ont déménagé à Ewing Street en 1948, et nous avons déménagé ici en 1949.
Nos maisons ont été construites très près les unes des autres, en raison d’une erreur dans le plan d’origine, mais pendant de nombreuses années, il n’y avait même pas de clôture entre nos propriétés. Les gens qui attendaient de voir le révérend Branham, se promenaient dans sa cour et dans ma cour, juste à regarder.
Je suis infirmière et mon mari, Ralph, travaillait chez le concessionnaire Chevrolet au centre-ville de Jeffersonville. Notre fille Vicky avait le même âge que Sara et ils jouaient ensemble tout le temps. Je me souviens que lorsque Sara était bébé, les gens appelaient notre maison pour ne pas déranger le révérend, Mme Branham et le nouveau bébé. Bien sûr, nous avons aussi eu un bébé !
Nous n’avions pas de ligne téléphonique directe à l’époque. Tous les appels interurbains été effectués par un opérateur. Parfois, des opérateurs qui savaient que nous étions voisins du révérend Branham appelaient notre domicile lorsqu’ils ne pouvaient pas lui parler. Puis nous courions vers la maison du révérend Branham et il venait chez nous pour répondre.
Une fois, alors qu’il se préparait à voyager à l’étranger, je lui ai fait des injections dont il avait besoin. En fait, il a développé un type d’allergie qui l’a obligé à prendre des doses hebdomadaires, et je lui ai appris à l’appliquer à lui-même.
Il avait un médecin qui ne pouvait pas parler sans mettre un fléau sur les gens ; c’était la voie du médecin. Je me demandais comment lui et le révérend Branham pouvaient s’entendre. Ils étaient très proches en tant que médecin/patient, je pense que le médecin pouvait parler décemment s’il le voulait.
Le révérend Branham avait une perruque qu’il portait parfois ; un certain dimanche, il arriva de l’église et ne put la sortir. Il est donc venu ici pour voir si je pouvais l’aider. Il était là, à genoux dans ma minuscule salle de bain, suspendu à la baignoire pour que nous puissions verser de l’eau courante sur sa tête, essayant de desserrer la perruque. C’était drôle, puis nous avons tous bien ri.
C’était un bon père de famille ; bien avec les enfants quand j’étais à la maison. Il sortait et allait dans la cour pour jouer avec les enfants dans la boue, puis versait de l’eau dessus avec le tuyau et les sortait pour la glace. Il a vraiment apprécié son temps à la maison avec sa famille.
Et c’était un bon voisin. Il nous apportait des écureuils qu’il avait tués et nous avons partagé les légumes de notre jardin avec sa famille. Il respectait notre vie privée et nous avons fait de notre mieux pour respecter celle de sa famille.
Il y avait des gens merveilleux qui venaient voir le révérend Branham chez lui et il priait pour eux pour différentes choses, parfois ils venaient avec une caravane. Il y avait aussi des moments où des gens venaient et s’il n’était pas chez lui, ils n’avaient aucun moyen de retourner en ville, où ils prenaient le bus pour les ramener chez eux. Je rentrais du travail et les gens étaient assis sur mon porche, alors je les emmenais à l’arrêt de bus.
Je n’ai pas approuvé tous les visiteurs. Je pense que les Branham méritaient leur intimité. Cependant, j’ai compris ce que les gens ressentaient, même si je ne croyais pas de la même manière. J’allais à l’église méthodiste.
A LIRE AUSSI
-
Les deux veaux d'or dans le message de WM Branham
Aujourd’hui beaucoup confessent croire au Message de Branham, mais en réalité ils servent le diable par le moyen des deux veaux d’or, le tonnerrisme et le frankisme, introduits furtivement dans le Message, faisant du même coup, de Branham un faux prophète, bien qu’il l’ait prédit dès 1960... Pour continuer…
-
La nouvelle naissance selon la Bible et le Message de WM Branham
La question de la Nouvelle Naissance -comme tant d’autres dans la Bible-, est l’une de celles qui doivent préoccuper un véritable enfant de Dieu. Il ne doit pas se contenter de ce que lui dit son pasteur, qu’il est déjà sauvé, qu’il est déjà né de nouveau... Pour continuer la…
-
7. Mabel Branham
Meda et moi étions en constante compagnie lorsque nous étions enfants. Notre différence d'âge était de deux ans et nous étions tous les deux très pauvres. Bien que la famille de Meda ait beaucoup déménagé, d'une maison à l'autre, dans la plupart d'entre eux, ils ne sont pas allés plus…
GENERATION - Se souvenir de la vie d'un Prophète william marrion branham
- par Branham Message
- sur 24/03/2022