«Alors j’ai dit : voici, je viens (Dans le rouleau du livre il est question de moi)…, (Hébreux 10 : 7).
Il y a souvent, dans la vie de l’homme, des choses dures à avaler. Et il y en a encore davantage dans la parole de Dieu lorsqu’il s’agit du salut de notre âme. Le Seigneur Jésus, parlant à ses détracteurs pharisiens, leur dit : «Vous sondez les écritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle : ce sont elles qui rendent témoignage de moi », (Jn. 5 : 39). Autrement dit, c’est la parole de Dieu qui, si vous la lisez dans l’intention de connaitre la vérité, si vous la lisez sous la conduite du Saint-Esprit, vous dira ‘‘Qui’’ je suis ; ‘‘D’où’’ je viens ; ‘‘Pourquoi’’ je viens, etc. Mais puisque beaucoup d’entre nous nous lisons les écrits des prophètes avec le sentiment que nous connaissons déjà tout ce qui y est écrit, que nous n’avons besoin de rien, alors, nous en sortons tels que nous y étions entrés, c’est-à-dire, tête vide et cœur endurci.
C’est le drame des docteurs tuologiens, ou, plutôt, théologiens et de tous ces intellectuels. Car si l’Eternel Dieu a dit que ce sont des choses cachées aux uns et révélées aux autres, ce que ferait un homme sage, ce serait d’aller à genoux et implorer la miséricorde de Dieu, afin qu’il lui ouvre les yeux spirituels et enlève du cœur le voile, « parce que c’est en Christ qu’il disparait », (2Cor. 3 : 14). Car, est-il écrit, ‘‘qui pourra redresser ce qu’il a courbé ?’’, (Ecc. 7 : 13).
La parole de Dieu nous dit que les disciples ne comprenaient pas des choses que Jésus disait : «Mais les disciples ne comprenaient pas cette parabole, … car ils n’avaient pas compris le mystère des pains, parce que leur cœur était endurci … Mais aucun de ceux qui étaient à table ne comprit pourquoi il lui disait cela ; car quelques-uns pensaient que…», (Mc. 9 : 32 ; 6 : 52 ; Jn.1 3 : 28-29). Mais lorsque, après sa résurrection, il les rencontra, ‘‘il leur ouvrit l’esprit afin qu’ils comprissent les écritures’’, (Luc 24 : 45). Tout ce qui a été écrit l’a été pour nous instruire. Et souvent nous commettons tous cette erreur des apôtres : «… quelques-uns pensaient que…». Nous ne sommes pas censés ‘‘penser’’ sur la parole de Dieu ; mais nous devons d’abord en recevoir la révélation de la part de Dieu qui l’a écrite, et puis la croire. Non pas ‘‘penser’’. Mais comme il est dit dans le monde, ‘‘Errare humanum est’’. L’erreur est humaine. Et grâces soient rendues à Dieu notre Père par Jésus-Christ son Fils notre Seigneur, de ce que nous avons encore la grâce de reconnaitre notre erreur, et de nous en défaire. Le prophète dit qu’il aime un homme qui se mettrait debout et dirait : ‘‘J’ai tort ; pardonnez-moi’’….[…LIRE PLUS]…..