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JE N’AI PAS DESOBEIS A LA VOCATION CELESTE

Dans une prédication dont j’oublie le titre frère Branham commence par dire : « Aujourd’hui, je vais parler de moi … ». C’est ce que je vais essayer de faire moi aussi. Parler de moi, mais tout en parlant de Jésus-Christ. Comment je suis entré en contact avec le monde spirituel pour enfin parvenir au salut.

Premier contact avec le spirituel. Une vision. Hôpital

Luluabourg

Mon enfance, comme celle de plusieurs enfants à travers le monde était l’une des plus terribles qui soit. J’ai grandis, comme beaucoup d’enfants dans le monde,  en dehors de tous les liens parentaux normaux.  

Quelques semaines, ou quelques mois après ma naissance, ma mère a été répudiée par mon père. Je l’ai appris plus tard chez mon oncle maternel. Nous sommes donc allés rester chez mon oncle maternel, feu pasteur Bernard Kuinjidi,  pasteur d’une grande église presbytérienne, à Kamilabi, dans la Commune de Ndesha, à Luluabourg, aujourd’hui Kananga. Si l’on avait gardé cette appellation !

Je ne sais pas combien de temps nous avons passé là, chez pasteur. Un homme est venu s’engager à vivre avec ma mère. Et, je ne sais comment, nous nous sommes retrouvés en Angola. Je ne me rappelle pas combien de temps nous y avons passé.

Il me semble  que nous n’y sommes pas restés longtemps. Tout ce que je me rappelle, c’est que, nous avons fui l’Angola, très tôt matin, à travers des sentiers logeant des champs. Les parents avaient jugé bon de rentrer au pays, au Congo.

En Angola, « mon père » était engagé à nourrir et à soigner un lion qui était gardé dans une cage métallique. Il lui donnait chaque jour de la viande qu’il allait retirer quelque part. Matin et soir.

Nous sommes enfin arrivés à Tshikapa.

Tshikapa, mon premier drame

Je ne me rappelle pas très bien ce qui s’était passé à Tshikapa entre cet homme et ma mère ; car peu de jours après être arrivés à Tshikapa, nous n’avons plus revu notre mère.

Elle avait disparu. Mais, j’ai toujours eu l’impression que l’homme-là, que j’appelais « père » l’aurait tuée ; l’aurait assassinée.  Motif ?

Les enfants ne savent pas la cause des conflits entre les parents. Ils subissent  seulement tous les mauvais actes qui surgissent entre eux. Ils sont seulement victimes des turpitudes de leurs parents, ainsi que j’aime à le dire souvent.  

Après  la disparition de ma mère, l’homme aussi disparut de la circulation. Avant qu’il disparaisse de nos yeux, je me rappelle qu’un matin, nous nous sommes réveillés; nous avons vu qu’il y avait un feu qui couvait sous la cendre. Nous étions deux petits garçons, mon petit frère, Paul Munay et moi.

C’est ici que commence mon drame.

Cet homme a commencé par me donner à manger des cigarettes fortes. Mises dans la bouche ; je ne pouvais avaler cela. J’avais tendance à vomir. Puis, ce fut le tour des écorces des bananes plantains qu’il m’a données à manger. Je les ai mises dans la bouche. C’était difficile à faire. J’avais encore tendance à vomir. Deux fois, il a laissé cela. Quelques minutes après, et, non content de ces deux tentatives, il a pris ma petite main droite et l’a enfoncée sur la paume dans cette cendre où couvait le feu. Représentez-vous cette scène, mes amis! J’ai pleuré amèrement. Et il m’a laissé.

Je ne sais pas ce qui s’était passé, mais je me rappelle que je me suis vu dans une famille qui nous avait reçus. Il y avait deux maisons dans cette parcelle, dont l’une était en matériaux durable, et occupait le devant de la parcelle ; la petite était, semble-t-il, en chaumes, et elle était derrière. C’était la cuisine. On n’y gardait des chèvres. C’est là que nous passions la nuit, Paul et moi, aux côtés  de nos compagnes. Et le matin, nous étions mouillés par des urines des chèvres à tel point que nos cheveux étaient comme liés ensemble sur la tête, …  

Je ne connaissais pas cette famille qui nous avait accueillis. Après la disparition mystérieuse de notre mère, nous étions restés dans cette famille.  

C’est plusieurs mois après que  le pasteur, notre oncle maternel – Paix à  son âme – envoya  les frais de transport pour aller à Luluabourg. A l’époque on voyageait par ce qu’on appelait MAS, ‘‘Messagerie Automobile de Sankuru’’. Nous sommes allés à Luluabourg où nous sommes arrivés la nuit.  

Un an plus tard le pasteur m’a fait inscrire dans une école primaire protestante, en première année ; école située non loin de l’église. Et de l’habitation du pasteur, à Kamilabi. 

Quelque temps après, Paul était tombé malade et on nous a conduits à l’hôpital. Munay a été interné.  Ce qui était étrange, ce qu’il n’y eut personne pour  le garder à l’hôpital!

Mais   le sort tomba sur moi. Et  je fus désigné pour devenir le garde  de l’enfant.

Les médecins m’ont demandé un jour s’il n’y avait personne d’autre pour garder le petit à l’hôpital. J’ai dit : «Non. Nous n’avons personne ». Alors les médecins ont décidé que je restasse avec lui à l’hôpital.  

Premier contact avec le spirituel. Kananga. Hôpital

Une nuit, à l’hôpital, vers vingt heures ou vingt et une heures, j’étais étendu sur le lit, pied droit sur le pavement, et pied gauche sur le lit.

Et le petit dormait à mon côté gauche.

Dehors,  la lune éclairait fortement dans un ciel tout bleu.

Une vision. Une croix

Je regardais dehors à travers la fenêtre. Il n’y avait pas de rideau.

Tout à coup, je vis, debout sur la lune, une croix! Cela a attiré mon attention, et je suis resté les regards fixés sur le phénomène que je voyais au ciel, sans en rien comprendre.

Après un moment, je suis descendu du lit, les regards toujours fixés sur l’étrange phénomène céleste. Je  me suis approché de la fenêtre. Je regardais  toujours la lune et sa croix.  Quelques minutes après, je suis retourné au lit, à reculons. Et je me suis endormi.

Je  ne comprenais rien de tout cela. C’est quand j’ai cru au Message que j’ai compris que le Seigneur me parlait dans toutes ces choses.  « Dieu parle tantôt d’une manière, tantôt d’une autre… ».  

J’ai interprété cette vision comme  un message dans lequel le Seigneur me disait : «Ne crains rien. Ta vie, ton avenir et ton destin sont liés à cette croix; et tu as une place dans mon Eglise».

En 1960, ont éclaté les troubles politiques à la suite des évènements de l’indépendance. Maman Véronique Mbombo, directrice de l’orphelinat, et son mari, papa Pontien Kalenga, de ‘‘la Force Publique’’, prit un camion benne, et nous transporta tous, environs douze enfants dont le plus âgé pouvait avoir quinze ans ; et le moins âgé, de trois ou quatre ans. C’était Paul, mon petit frère.  

Un autre évènement que je considère comme un autre drame dans ma vie d’un petit garçon, c’est que, une fois arrivé à Mbuji-Mayi, maman Véro nous sépara, moi d’avec Paul, mon petit frère.  

En ce temps-là, la nourriture était rare; nous étions à peine sortis de la guerre. Alors maman prit les dix enfants et alla les déposer à l’hôpital de Mbuji-Mayi, question de les encadrer en ce qui concernait la nourriture et d’autres soins primaires. Malheureusement, elle laissa Munay  parmi ceux qui restèrent à l’hôpital! Il avait environ quatre ou cinq ans. Et moi, j’en avais environ sept ; je fréquentais  déjà l’école.

Jusqu’aujourd’hui, je ne sais s’il vit encore, ou s’il est déjà mort. Dieu seul le sait. Comment un enfant peut-il être traumatisé ? Qu’est-ce qu’un traumatisme?  Est-ce que j’ai été traumatisé ? Comment  se présente un petit garçon traumatisé? Pourquoi chaque fois que je pense à ma mère, les larmes me coulent des yeux ? Ces yeux qui ne l’ont pas pleurée, puisque je ne savais rien ? Est-ce cela le traumatisme? Mais le Seigneur est mon consolateur, selon qu’il est dit « Dieu donne une famille à ceux qui étaient abandonnés ».  

Que ce monde est mauvais! Mais grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ, son Fils, notre frère, qui nous a promis un monde où il ferait bon vivre, sans diable, sans péché, sans mort. Oh! Combien il nous tarde de venir! 

Ainsi maman Véronique nous choisit, une fille, Marthe Ntumba et moi, pour aller vivre avec elle chez elle.  Elle n’avait pas d’enfants. Dans sa jeunesse, elle avait mis au monde une fille qui mourut peu de jours après. Et ce fut tout.

Et chaque fois que je jette mes regards derrière moi, jusqu’à ce jour, je suis en droit de dire que cette vision s’est accomplie dans ma vie. Franchement, mon destin, ma vie et tout mon avenir est liée à la croix de Jésus-Christ, le Fils de Dieu, mon frère. Il a été avec moi ; et il est avec moi, jusqu’à ce qu’il revienne.   

J’étais, sans le savoir, un membre de la sainte Eglise de Jésus-Christ dans laquelle il m’avait choisi une place non seulement pour le salut, mais encore pour le servir. Non seulement il m’avait connu d’avance comme le dit l’Epitre de Paul aux Romains : « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l’image de son Fils, afin que son Fils fût le premier-né entre plusieurs frères. Et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés, et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés, et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés », (Rom. 8 : 29-30).  

Après m’avoir sauvé, il m’a appelé à le servir par un ministère dans son Eglise ; ministère que je ne lui avais pas demandé, et auquel je n’avais même pas pensé ; et que je n’avais ni cherché ni demandé, selon qu’il est écrit : « Je me suis laissé trouver par ceux qui ne me cherchaient pas ». Gloire à Dieu car je suis moi aussi l’un d’entre eux.

Il a mis sous ma responsabilité ses brebis pour les paitre d’« Un Evangile éternel pour un peuple éternel jusqu’à ce que je revienne sur terre». Ceci m’a été dit dans le songe où il y avait trois rangées de femmes vêtues toutes de la même manière comme les sœurs catholiques. J’étais encore dans l’assemblée de Goma/TMK, en 1966.

Deuxième contact avec le monde spirituel. Mbuji-Mayi

J’ai été inscrit dans une école primaire catholique, à la paroisse Sainte-Marie, si ma mémoire est encore bonne.

Et en cinquième ou sixième année primaire, je fus baptisé ; j’avais environ sept ou huit ans. J’ai appris plus tard que c’était « au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit ». Je n’y comprenais rien. Je n’en savais rien. C’était le tout premier baptême reçu dans ma vie.

Après mes études secondaires à l’Athénée de la Révolution, toujours à Mbuji-Mayi, je suis allé à Kananga, (Luluabourg). Avec Emile Mutambayi, mon frère et ami, aujourd’hui à Kinshasa, nous avions envie d’aller étudier soit le droit soit la médecine au Katanga (Elisabethville, à l’époque).

Arrivés à Luluabourg et par manque de frais de voyage jusqu’au Katanga, nous nous sommes dit que dans ces conditions-là, nous devrions aller nous faire inscrire à l’Institut Supérieur Pédagogique de Luluabourg, Option français. Tous deux nous avions suivi la section littéraire au secondaire. Nous sommes  en 1970. Ce qui fut fait.

Après le graduat en 1973, moi je suis allé travailler à Katubue à une trentaine de kilomètres de la ville, jusqu’en 1975.

Nous avions passé le test de Licence. Nous étions reçus tous deux. Mais Emile et moi, nous n’avons pas voulu rester à Kananga, car, avons-nous dit, après notre réussite, on penserait que nous avons été favorisés par le jury, ayant été de la première promotion, comme on venait de créer le cycle de Licence. Nous  avons dit que nous devions aller où nous n’étions pas connus. Nous avons choisi d’aller à Bukavu. Vers octobre,  nous voilà à  Bukavu.

Après les deux ans de Licence, en 1975, Emile a été envoyé à Kisangani, et moi à Goma, où je fus affecté à l’Athénée de Goma, aujourd’hui ‘‘Institut de Goma’’.

Première rencontre avec Bulumba. Goma

En sixième année pédagogique, j’ai fait la connaissance d’un élève, Bulumba. Il me parlait souvent pendant la recréation d’un message qui avait été prêché par un homme qu’il appelait un prophète, Branham, des Etats-Unis d’Amérique. Mais je balayais d’un revers de main tous ses arguments pour me convaincre. Après tout, il était un élève. Et moi, son professeur, bourré de philosophie de plusieurs grands penseurs du vingtième siècle.

Institut Mikeno

Quelques années plus tard j’ai été nommé préfet des études à l’Institut Mikeno, dans la ville de Goma. Je me suis ainsi séparé d’avec Bulumba. Deux ou trois ans après, j’ai été limogé de l’école par le chef de Division Régionale de l’Education Nationale, (Reged), pour un motif que seul lui seul et   Dieu connaissaient.   

Devenu chômeur, nous avons décidé, mon épouse et moi, de déménager à Bukavu, dans ma belle-famille. J’ai dit à mon épouse : «Moi, je n’ai pas de famille ni ici, ni à Bukavu. Allons alors dans ta famille à Bukavu». Ce qu’elle accepta volontiers. Son père m’aimait beaucoup. Il me considérait comme son fils.

Troisième contact avec le spirituel. Bukavu

A Bukavu il y avait un ancien collègue d’ISP (Institut Supérieur Pédagogique de Bukavu).  Lui et sa femme étaient professeurs de français à l‘Institut Alfajiri ; et ils étaient logés au camp des professeurs de l’Institut Alfajiri. Ainsi nous allions passer la nuit chez lui. Le matin nous revenions dans la belle-famille. Il était pasteur dans une église de la CECA 40 (Communauté des Eglises Chrétiennes en Afrique). Paix à son âme.

A l’instar de Bulumba à Goma, le pasteur me gênait souvent en m’invitant  à l’accompagner à l’église. Je ne voulais pas. Finalement, un jour, je lui ai cédé. Nous sommes allés à l’église. J’ai entendu le sermon du jour. C’était bien.

Je n’avais jamais été allé dans une église pour entendre une prédication.  

Deux ou  trois fois après, je lui ai posé la question : «Que faut-il que je fasse maintenant, je vois que ce qu’on prêche, c’est bon?»  Il m’a dit : «si vous croyez, faites-vous baptiser». Je lui ai répondu que « Je crois ».

Le lendemain matin nous sommes allés à l’église. Et je fus baptisé, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

Après le baptême de l’école primaire catholique à Mbuji-Mayi, selon la même formule, c’était la deuxième fois que je recevais un autre baptême au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Rentrés à la maison, après le baptême, le pasteur Mukeba m’a donné une Bible disant : « Un chrétien lit la Bible ». Je l’ai reçue volontiers.

Le lendemain matin, après mon bain et mon petit déjeuner, je me suis précipité vers ma Bible ; je me suis mis à la littéralement dévorer.

Choc

En lisant la Bible -hasard ou coïncidence- j’ai été conduit à commencer ma lecture dans le premier chapitre des Actes des apôtres. Je suis arrivé au deuxième chapitre. Qu’est-ce que je découvre? Pierre, répondant à une question de la foule dit : « Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ pour le pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. Car la promesse est pour vous, pour vos enfants, et pour tous ceux qui sont au loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera. Ceux qui acceptèrent sa parole furent baptisés ; et, ce jour-là, le nombre des disciples s’augmenta d’environ trois mille âmes », (Actes 2 :38-40).

La rencontre de Jésus-Christ avec Paul sur la route de Damas, fut-elle un hasard ou une coïncidence ? Alors appliquez la réponse que vous donnerez à cette question à ma rencontre avec Bulumba. Alléluia.

« Ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés … et il les a aussi appelés ». Amen. Ni hasard. Ni coïncidence. Mais l’heure était venue. Amen. Quelle miséricorde!

Quel choc !

Hasard ou volonté  de Dieu? C’est aujourd’hui  que j’ai compris qu’il n’y a pas de hasard dans la vie d’un homme ; c’est plutôt la volonté de Dieu qui s’accomplit en son temps, pour tout ce qui nous arrive, du bien ou du mal.

Samson avait vu une femme chez les philistins, ennemis d’Israël. Il a demandé à son père de la prendre pour lui. Le père et la mère dirent qu’elle était une fille des incirconcis. Mais lui, l’aimait. Et l’écriture dit « Mais c’était la volonté de l’Eternel, qu’il l’épousât : Son père et sa mère ne savaient pas que cela venait de l’Eternel : car Samson cherchait une occasion de dispute de la part des philistins. En ce temps-là les philistins dominaient sur Israël », (Jg. 14 : 4). Vous voyez.   

Ayant entendu la réponse du feu pasteur René Mukeba qui m’a touché plein dans mon cœur, je m’en suis allé, me disant en moi-même : ‘‘Voilà pourquoi je n’aimais pas les choses de Dieu. Donc, dans la Bible il y a des choses à retenir et d’autres à laisser. Alors, comment savoir que ceci est à retenir et que cela n’est pas à retenir’’.

Et tout ce qui m’arrivait, et tout ce qui m’arrive jusqu’à ce jour, j’ai compris, sans nul doute, que c’était et c’est encore la volonté de l’Eternel. Il savait où il me conduisait pour l’avenir. Amen.

Pourquoi Dieu a-t-il choisi W.M. Branham, sans instruction, pour prêcher la bonne nouvelle du royaume  dans ce dernier âge de l’Eglise, aujourd’hui, où  il y a de grands docteurs en théologie et de grands intellectuels? Pour confondre les intelligents et les sages de ce siècle, (Mtt. 11 :25- 27). Amen.

Revenons à Bukavu chez le feu pasteur René Mukeba.

Après  ce choc, je ne pouvais continuer la lecture. J’ai fermé la Bible. Et je suis allé me reposer au lit, attendant que le pasteur revienne le soir afin que je lui pose une question sur cette découverte. Et pour une découverte, c’en était une. Mais moi je parlerais plutôt d’une ‘‘révélation’’. N’est-ce pas, mon ami, qui me lis en ce moment ?

Le soir était venu. J’ai laissé au pasteur le temps de se reposer ; puis après je lui ai demandé la parole et j’ai dit : « Excusez-moi pasteur, j’ai une question. Il a dit : Oui. Posez-la. J’ai dit : Je lisais la Bible que vous m’avez donnée ; mais j’ai trouvé un endroit où Pierre, répondant à la question lui posée par la foule a dit : « Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés, et vous recevrez le don du Saint-Esprit… », (Actes 2 :38, etc). Mais moi, vous m’avez baptisé ‘‘au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit’’. Comment expliquer ça ?».

Commençant par son sourire d’un protestant (Tout en ne sachant pas contre qui ou contre quoi il proteste) me regardant droit dans les yeux il m’a posé aussi une question et dit : « Entre Pierre et Jésus, qui devons-nous suivre ? ». Naturellement, j’ai répondu : «Jésus». Alors, il m’a donné  ‘’une gifle’’  sur les yeux (spirituellement) en disant : «Laissons les choses de Pierre. Suivons Jésus» ! N’est-ce pas une gifle, ça? Il voulait m’aveugler, comme ce fut Paul. Et puis j’ai dit : ‘‘Merci’’. Mais pas satisfait ni convaincu. Je suis allé au lit. J’ai partagé avec ma chère compagne, Agnès. Et nous nous sommes endormis.

Quatrième, contact avec le spirituel. Un songe. Une Ecriture

Le matin, Agnès se réveille et me dit : «Pierre, on m’a donné une Ecriture à lire». J’ai dit : Où ? Elle a dit : Hébreux 3 :1-4.

Je me suis vite précipité à la table où était ma Bible. Je l’ai ouverte; mais sans succès. Finalement j’y suis parvenu. L’Ecriture dit : « C’est pourquoi frères saints, qui avez part à la vocation céleste, considérez l’apôtre et le souverain sacrificateur de la foi que nous professons, Jésus, qui a été fidèle à celui qui l’a établi, comme le fut Moïse dans toute sa maison. Il a été jugé digne d’une gloire d’autant supérieure à celle de Moïse que celui qui a construit une maison a plus d’honneur que la maison elle-même. Chaque maison est construite par quelqu’un, mais celui qui a construit toutes choses, C’est Dieu », (Hbr. 3 :1-4).  

C’était difficile à saisir. Nous avons fermé la Bible. Et j’ai oublié. Cependant une chose avait retenu mon attention. ‘‘C’est pourquoi, frères, qui avez part à la vocation céleste, considérez l’apôtre et le souverain sacrificateur de la foi que nous professons, Jésus, qui a été fidèle à celui qui l’a établi, …’’. La fidélité.

Cinquième, rencontre avec Bulumba. Goma

A la fin de l’année scolaire 1986-1987, j’ai été affecté dans une petite école au Nord-Kivu, dans le Rutshuru, à Bwesha ; une petite école de deux classes. Et je suis retourné à Goma.

Un jour, je revenais d’une visite dans une famille, nous nous sommes rencontrés avec Bulumba au Rond-Point Signers. Nous nous sommes salués. Nous nous sommes approches l’un de l’autre. M’ayant vu avec la Bible en main il s’est écrié : «Monsieur le préfet, vous, avec Bible en main!».

J’ai dit : «Oui. Moi aussi je suis devenu chrétien. Nous avons échangé en peu de mots… Puis il m’a demandé : «Monsieur le préfet, puis-je venir à la maison pour parler de la Bible?». J’ai dit : «Oui». Je lui ai donné mes coordonnées. Le rendez-vous a été pris pour le lendemain vendredi, le 13 août 1987, le matin.  Nous restions chez le feu David Kapuku, au camp Munzenze.

Quelqu’un pourrait se demander : « Mais pourquoi toujours Bulumba ?».   

David Kapuku. Nous étions le jeudi 12 août 1987. Nous avons pris rendez-vous. Le lendemain matin, très tôt matin, il était à l’heure au rendez-vous.

C’est moi qui ai ouvert la causerie. Je lui ai raconté tout ce que j’ai connu à Bukavu ; comment j’ai été baptisé au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit ; comment le pasteur m’avait donné une Bible à lire ; comment j’avais commencé à lire à partir des Actes des apôtres, au premier chapitre jusqu’au deuxième chapitre verset trente-huit. Je lui ai raconté quel choc j’avais eu en découvrant qu’il y avait un autre baptême ‘‘au nom de Jésus-Christ’’. Je lui ai demandé de m’expliquer comment comprendre qu’il y ait deux baptêmes dans la Bible ; l’un, ‘‘au nom du Père, du Fis et du Saint-Esprit’’ ; et l’autre, ‘‘au nom de Jésus-Christ’’.  

Je lui ai restitué la réponse que m’avait donnée le pasteur à ma question de savoir ‘‘Comment expliquer deux baptêmes différents dans la même Bible ?’’ Je lui ai donné sa réponse, réponse qui m’avait fendu littéralement le cœur : « Entre Jésus et Pierre. Qui devons-nous suivre?». Je lui ai donné la réponse du pasteur Mukeba : « Laissons les choses de Pierre. Suivons Jésus».

J’ai tout expliqué à Bulumba. Puis, je lui ai demandé et j’ai dit : «Mais vous, qu’en dites-vous?». Il s’est écrié encore et a dit : «Monsieur le préfet, vous êtes un fils de Dieu. Mais c’est ce que nous prêchons». J’ai dit : « Comment ça ?».

Je lui ai raconté comment mon épouse avait eu un songe au lendemain de notre entretien avec le pasteur, le songe disait : « Lorsque vous serez réveillés, lisez Hébreux 3 :1-4 » : « C’est pourquoi, frères saints, qui avez part à la vocation céleste, considérez l’apôtre et le souverain sacrificateur de la foi que nous professons, Jésus, qui a été fidèle à celui qui l’a établi, comme l’a été Moïse dans toute sa maison. Car il a été jugé digne d’une gloire d’autant supérieure à celle de Moïse que celui qui a construit une maison a plus d’honneur que la maison elle-même. Chaque maison est construite par quelqu’un, mais celui qui a construit toutes choses, c’est Dieu».

Bulumba, à l’instar de l’eunuque Ethiopien devant Philippe, partant de là, il m’a raconté le Message du temps de la fin. Enfin, je lui ai demandé : «Que faut-il faire maintenant?».

Même réponse que le pasteur de Bukavu : «Si vous croyez, vous pouvez vous faire baptiser au nom de Jésus-Christ pour le pardon de vos pèches et vous recevrez le don du Saint-Esprit». Nous avons pris le rendez-vous pour le lac le lendemain, samedi matin, le 14 août 1987.  

Samedi matin, nous sommes allés au lac. Et je fus baptisé du véritable baptême chrétien de la pentecôte.  

En ce même jour, la nuit, j’ai reçu beaucoup de choses à lire dans la Bible, notamment sur la divinité de Jésus-Christ. Je me réveillais  la nuit; je notais des choses, pour les vérifier dans la Bible le matin.  C’était merveilleux, je vous le dis.

La divinité de Jésus-Christ est la deuxième chose, après le baptême au nom de Jésus-Christ, que le Seigneur m’a donnée, m’a révélée. Toute la journée je lisais la Bible; je notais des choses intéressantes.  Des écritures, …

Ce jeune Bulumba, c’est le premier homme qui m’a mis en contact direct avec le précieux Message du temps de la fin. Un ange, comme Philippe.   

Que l’âme de son serviteur et prophète de l’Eternel, par qui est venue la lumière du soir,  le précieux W. M. Branham, l’homme de Kentucky,  repose en paix.

‘Bientôt dans la douceur,

Nous  nous rencontrerons

Sur cette rive.

Bientôt dans la douceur,

Nous nous rencontrerons

Sur cette rive.’’

Amen.

Bulumba  a été  pour moi un ange m’envoyé de Dieu sur la voie de la vérité et de la lumière; la voie que j’aurai finalement  à suivre  plus tard dans ma vie, jusqu’à ce jour. Avec le salut de mon âme et le salut de ma famille : « Crois au Seigneur Jésus, tu seras sauvé toi et toute ta famille ».

Je vais vous raconter, mes amis, une anecdote que j’ai vécue dans ma vie. Plusieurs années plus tard, j’ai senti en moi une pression pour aller à Bukavu témoigner au pasteur Mukeba et à son épouse la lumière que j’avais reçue à partir de leur salon afin que, s’ils sont des élus de Dieu, que Dieu puisse leur ouvrir les yeux, qu’ils quittent la puissance de Satan, et qu’ils viennent à Dieu. Mais savez-vous ce qui s’était  passe ? Ils m’ont méprisé; et cela ne me gênait pas. Le lendemain  matin, je suis rentré à Goma, chez moi. Personne ne m’a accompagné même à la sortie de la parcelle, par simple courtoisie. Ce qui était curieux pour moi, c’était qu’un mur du salon était couvert par des attestations, des diplômes de plusieurs formations en théologie.

Un ou deux ans après -Hélas !- j’ai appris que le pasteur se trouvait dans le séjour des morts ! Mon voyage a-t-il été un hasard? Je ne le sais. Le Seigneur seul le sait.

Ma prière aujourd’hui, est que si le Seigneur de gloire et de miséricorde pouvait sauver sa femme !

Il n’y a ni hasard, ni coïncidence dans la vie d’un homme. Tout ce qui nous arrive,  le bien ou le mal, c’est la volonté de Dieu, connue depuis l’éternité, planifiée depuis l’éternité. Gloire  à lui.   

C’est ce que les Ecritures appellent ‘‘la prédestination’’, terme que je n’aurais jamais saisi, que je n’aurais jamais employé et que je n’aurais jamais su, parce qu’il n’aurait eu aucun sens pour moi à l’époque.   

Ce fut pour moi et ma famille un évènement merveilleux, dont le jeune Bulumba a été à la fois acteur et témoin, en ce jour du 14 août 1987. Tous ses efforts de me parler du Message et que je réfutais facilement ne furent pas vains. Comme il est écrit : « Toute chose arrive en son temps », pour que la gloire revienne à Dieu seul. Amen.

Que mon Dieu que je sers avec tant de zèle, de fidélité, de persévérance, et de crainte dans mon cœur ; que ce Dieu donc bénisse ce jeune homme, pasteur Bulumba et toute sa famille pour l’œuvre de salut qu’il avait été appelé à accomplir sur moi et ma famille.

Je ne l’oublierai jamais dans tout mon témoignage sur mon salut, verbal ou écrit.  

Le témoignage de ma rencontre avec Bulumba accompagnera toujours l’histoire de ma vie et de mon salut.    

Tout ce que je regrette, cependant, chaque fois que j’y pense, c’est que, j’ai compris que chacun de nous avait son sort déjà déterminé devant Dieu et par Dieu, et que personne ne pouvait changer. Car plusieurs jours après, la parole de Dieu nous a séparés  l’un d’avec l’autre; aujourd’hui Bulumba   est  avec le Dr E. Frank ;  moi je suis  avec le serviteur et prophète de Dieu, W. M. Branham, l’homme de Kentucky.

Je me rappelle le jour de la dernière réunion avec le pasteur Bulumba  avant  mon départ de son assemblée, un diacre a donné à la fin  de la réunion ce conseil  des plus sage : «Laissons frère Mutamba s’en aller. Si c’est lui qui a la vérité, nous le suivrons. Si c’est nous qui avons la vérité, il nous reviendra». Alors attendons jusqu’à l’enlèvement, nous verrons…

L’enlèvement est pour bientôt, selon un songe donné au serviteur de Dieu, Micael. Les voix parlaient et l’une d’elles a posé la question : «Pourquoi entrer maintenant alors que l’enlèvement est pour bientôt?».      

Et encore : « Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire».

Ainsi, depuis la première vision d’une croix sur la lune que je reçue à l’âge de sept ans à l’hôpital; puis le songe me montrant trois rangées des femmes, et moi debout devant elles avec Bible ouverte dans ma main gauche, et la voix disant : «Un Evangile éternel pour un peuple éternel jusqu’à ce que je revienne sur terre», que j’interprète comme si le Seigneur me disait de prêcher jusqu’à ce qu’il revienne  sur terre prendre  l’Epouse ; qu’il me trouvera  vivant et prêchant;  en passant par le songe donné à ma femme sur Hébreux 3 :1-4, au lendemain de  l’entretien sur les deux baptêmes d’eau avec le pasteur Mukeba de la CECA 40, depuis lors donc, le Seigneur nous parle par plusieurs songes et visions dans l’Eglise. Nous lui en sommes très reconnaissants.

Mon consolateur, qui m’a consolé d’une consolation éternelle que même mes parents, s’ils avaient vécu longtemps, ne m’auraient accordée, car ils ont été aussi des pécheurs qui avaient besoin su salut.    

Gloire à l’Eternel sauveur, Jésus-Christ, l’Eternel sauveur, Yahschua, en hébreux, qui m’a appelé de plusieurs manières ainsi que le dit le frère Job : « Dieu parle cependant tantôt d’une manière, tantôt d’une autre. Il parle par des songes, par des visions nocturnes, et l’on n’y prend point garde… Alors il leur donne des avertissements et met le sceau à ses instructions, afin de détourner l’homme du mal et de le préserver de l’orgueil, afin de garantir son âme de la fosse et sa vie des coups du glaive », (Job 33 :14). La garantie. Amen.

Si les gens pouvaient comprendre! Quelle garantie! Le salut est une garantie de la vie éternelle en Jésus-Christ. Amen.

Plusieurs serviteurs témoignent de la visitation de Dieu dans leur vie. Ce qui est une bonne chose. Cependant, c’est ce qu’il va prêcher ou enseigner qui prouvera qu’il a été réellement appelé de Dieu. Car, comme on dit, ‘‘Nos œuvres parlent mieux que nos paroles’’. Qu’il est merveilleux, notre Dieu. Je me suis toujours demandé comment un serviteur peut-il témoigner que Dieu l’a appelé comme témoin fidèle ; mais ensuite prêcher que ‘‘les hommes ont introduit leurs opinions doctrinales dans la Bible !’’.  

Une autre manifestation de l’Esprit, je l’ai vécue, sans le savoir, alors que j’étais en deuxième année du Cycle d’Orientation, à quatorze ou quinze ans. J’eus dans mon cœur la pensée de faire quelque chose, de manière qui pousserait le monde à parler de moi.

A notre époque il était interdit de prendre l’eucharistie avec la main. Il fallait ouvrir seulement la bouche, tirer la langue, et l’officiant n’avait qu’à la déposer là-dessus. On justifiait cela par le fait que toucher la ‘‘communion ‘’ avec la main ferait que le sang coule.   

Alors j’ai partagé ma pensée avec mon frère et ami, Emile Mutambayi, aujourd’hui à Kinshasa. Il était farouchement opposé à mon entreprise. Mais moi j’y tenais absolument.

Un jour, j’ai préparé une boîte d’allumettes vide. Je l’ai mise dans la poche de ma chemise. Un dimanche, je suis allé à l’église, à la quatrième messe. On la célébrait en latin. A l’heure de la communion, j’y suis allé. J’ai pris le truc sur la langue. Je suis bonnement rentré à ma place où je ne suis resté que quelques secondes, juste question de faire semblant. Et je suis sorti. A l’extérieur j’ai sorti la boîte d’allumettes ; j’ai pris l’eucharistie et je l’ai mise dans la boîte. Et j’ai remis la boîte dans ma poche. Je suis rentré dans l’église, à ma place, jusqu’à la fin de la célébration.  

Alors, chaque fois je jetais un coup d’œil sur ma chemise pour voir si le sang avait commencé à couler. Plusieurs fois je l’ai fait. Mais je n’ai rien vu de sang. Je suis resté à l’église jusqu’à la fin.

A la sortie j’ai dit à Emile : «Emile, ce truc-là, je l’ai eu». Il s’est étonné et a dit : «Tu as fait ça ? ». J’ai dit : Le voici. Je l’ai sorti de la boîte  d’allumettes. Je l’ai écrasé entre mes doigts en disant : « Où est le sang ? On nous trompe».  Nous sommes allés à la maison.

Et, depuis ce jour-là je n’allais plus à la messe. J’ai conclu que l’église catholique romaine est une église ‘‘chrétienne’’ par le nom, mais c’est une église construite sur la perversion de la parole, basée sur le mensonge, et la quête effrénée de l’argent. N’y a-t-il pas au Vatican un monseigneur qu’on appelle ‘‘monseigneur cinq cents euros’’ ?

Je me rappelle qu’à Kananga mon oncle maternel était pasteur d’une église presbytérienne. Mais je n’y suis jamais allé.  

Le Message était venu me confirmer que mes appréhensions que j’avais depuis mon enfance ont été justes, contre l’église catholique romaine.

Ce fut donc une révélation que le Seigneur m’avait donnée depuis mon enfance. Qu’il soit béni, mon Dieu et mon sauveur.

Un évènement qui me fait pleurer en ces jours et me fait penser à ma mère morte très tôt, c’est un miracle que notre Dieu, le Dieu de la grande famille Mutamba, vient d’accomplir, il y a un an aujourd’hui, jour pour jour.   

J’ai  fiancé ma femme à Bukavu quand elle était  encore âgée  de dix-sept ans. Un an plus tard, à dix-huit ans, elle m’a rejoint à Goma. Ces choses-là d’aller à l’église, bénédiction du mariage, tous ces balivernes des catholiques et protestants, je ne me suis jamais soumis à elles. Ce sont des choses pour des aveugles et des ignorants. Qu’ils les croient, ces autres.  

Un an après donc, elle m’a suivi à Goma, en 1980, sans autre forme de  compromis. Son père était un catholique, mais il ne pouvait m’imposer ce mensonge.

C’est donc après plusieurs jours, que ma femme m’a appris que la femme de son père qui est à la maison n’était pas sa propre mère ; que c’était sa marâtre ; que sa mère a elle a été répudiée par son père ; et que le père avait ravi les deux enfants, les deux filles, ma femme et sa petite sœur. La mère de ma femme était restée au Kasaï. Elle avait  encore cinq ans lorsque cela leur était arrivé.   On était en 1980. Elle avait vécu avec sa marâtre, il y avait déjà treize ans. Donc elle s’était séparée de sa mère pendant  cinquante ans. Et pendant tout ce temps, aucune nouvelle n’infiltrait jusqu’à nous. Nous ne savions rien de sa mère; elle non plus n’avait aucune nouvelle de nous.

Curieusement, au mois d’octobre 2020, nous avons reçu une nouvelle comme quoi la mère de ma femme vivrait encore au Kasaï, Kua Mutshima, dans le Kasaï Occidental !  Mettez-vous à notre place. Quelle émotion !

Nous avons tout fait, mes fils et moi, et grâce à notre Dieu que nous servons, nous l’avons fait venir à Goma. Le père de ma femme était déjà décédé… Aujourd’hui, ma belle-mère vit avec nous ici à Goma. Je l’ai baptisée, quelques mois après, au nom de Jésus-Christ. Un miracle, non? C’en est un, mes amis. Quelle consolation !

Elle avait entendu parler du ‘‘Message’’, mais sans rien de plus. J’ai parlé avec elle. Je l’ai rebaptisée du baptême de la pentecôte, au nom de Jésus-Christ.

O! La vie païenne. Les enfants, comme j’aime à le dire, les enfants sont toujours victimes innocentes de ‘‘l’ivresse’’, des turpitudes de leurs parents dans leurs rapports conjugaux. Mais j’ai découvert aussi que tout ce qui nous arrive dans notre vie, chacun d’entre nous, n’est pas un hasard. C’est la volonté de Dieu qui s’accomplit.

Sixième contact avec le spirituel

La seule raison pour un véritable chrétien d’abandonner une église ou une assemblée, c’est celle que nous donne Paul de Tarse dans Romains 16 :17 : « Je vous exhorte, frères, à prendre garde à ceux qui causent des divisions et des scandales, au préjudice de l’enseignement que vous avez reçu. Eloignez-vous d’eux… » Amen. « Eloignez-vous d’eux ». ‘‘Au préjudice de’’, qui porte tort à, un dommage, contre les intérêts de, au mépris de. ‘‘Eloignez-vous d’eux’’. Vous voyez l’importance de l’enseignement! Après l’Evangile, donner à l’Eglise l’enseignement ; c’est la raison d’être du ministère d’enseignant dans une église, dans une assemblée.   

Et Jean dit : « Ce que vous avez entendu dès le commencement demeure en vous. Si ce que vous avez entendu dès le commencement demeure en vous, vous demeurerez aussi dans le Fils et dans le Père. Et la promesse qu’il nous a faite, c’est la vie éternelle. Je vous écris ces choses au sujet de ceux qui vous égarent. Pour vous, l’onction que vous avez reçue de lui demeure en vous, et vous n’avez pas besoin qu’on vous enseigne. Mais comme son onction vous enseigne toutes choses (Jn. 14 :26), et qu’elle est véritable, et qu’elle n’est point un mensonge, demeurez en lui selon les enseignements qu’elle vous a donnés », (1Jn. 2 : 24-27). Amen.

D’où viennent des divisions dans une église ? Qui cause des divisions dans une église, mes amis ? L’Esprit dans les apôtres vient de nous l’indiquer : Celui qui donne un enseignement contraire à celui que les apôtres avaient déjà donné ; celui qui abandonne l’enseignement du ‘‘commencement’’. C’est ce que Paul aussi nous dit : « Mais, quand nous-mêmes, quand un ange du ciel annoncerait un autre Evangile que celui que vous avez reçu, qu’il soit anathèmes. Nous l’avons dit précédemment, et Je le répète à cette heure : si quelqu’un vous annonce ‘‘un autre’’ Evangile que celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème !», (Gal. 1 : 8-9). Qu’il soit maudit.

Par la grâce de Dieu, je demeure fidèle en ‘‘lui’’ et en sa parole selon les enseignements qu’elle m’a donnés et qu’elle continue à me donner, par le don de connaissance et de sagesse, comme il l’a dit à un jeune pasteur, qui ne croit même pas comme moi ; de plus, il venait d’arriver de Kinshasa.

L’apôtre des nations Paul dit : « Quand nous-mêmes, ». Même s’ils enseignaient quelque chose de contraire à la vérité première, qu’ils soient maudits. C’est ce que frère Branham semble dire dans plusieurs prédication : « Ramenez à la Bible », car c’est cela la base de sa mission à l’Eglise de Laodicée, la Bible. Et non pas croire que « De la première page à la dernière, c’est ‘‘Ainsi dit le Seigneur’’ » ; certains parvenant même à le diviniser, à l’adorer !

C’est ici qu’apparait clairement la prédestination. Nous commençons tous ensemble la marche avec le message ; mais quelque chose vient après et nous sépare les uns des autres ; et plusieurs oublient   ‘‘comment’’ ils ont commencé.  

C’est là que l’apôtre Jean nous rappelle : « Si ce que vous avez entendu dès le commencement demeure en vous… », (1Jn. 2 : 24) ; et Paul de renchérir : « Quand nous-mêmes, … un autre Evangile que celui que … anathème », (Gal. 1 : 8-9). Et, comme enseignant, il nous montre comment nait une dénomination dans l’Eglise de Dieu par de faux enseignants et de faux prophètes. Il enseigne : « Je vous exhorte, frères, à prendre garde à ceux qui causent des divisions et des scandales, au préjudice de l’enseignement que vous avez reçu. Eloignez-vous d’eux ; car … », (Rom. 16 :17-18).

Mais il n’y a que des élus qui verraient et tiendraient compte de cette exhortation. Plusieurs y seront aveugles répondant ainsi à Apocalypse 3 : 1. C’est ce que nous vivons en ce moment dans le Message laissé par Branham, les gens défendant avec becs et ongles des choses ridicules.  

Et le prophète Joël de nous enseigner aussi : « Et mon peuple ne sera plus jamais dans la confusion », (Joël 2 : 27).

Je n’ai rien fait de spécial pour s’être séparé d’avec ceux qui n’ont pas des yeux pour voir. C’est tout simplement la grâce et la miséricorde de Dieu. Il m’a donné, ainsi qu’il le dit dans Paul, « tout ce qui contribue à la vie et à la piété », (2P. 1 : 3- 8).  

Il m’a humilié, puis il m’a relevé. J’ai travaillé au Bureau du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés comme gardien de sécurité pendant environs trois ans avec mes collègues dont plusieurs ne savaient que lire et écrire leur nom. Tout cela sur motif de tribalisme dans le chef de ceux que j’appelais ‘‘frères’’ chargés de recrutement des agents de bureau. Je le leur pardonne. Je suis agrégé de français ; mais plusieurs de mes collègues ne savaient qu’écrire et lire, avec un niveau de quatrième année primaire. Mais j’avais loué le Seigneur de l’avoir voulu ainsi. Amen.

Après l’introduction de la fausse doctrine du frankisme, je suis sorti de l’assemblée de Goma/TMK. Avec quelques collègues prédicateurs, nous sommes allés fonder ‘‘l’assemblée Goma Tabernacle’’, que j’abandonnerai aussi quelques années plus tard. J’avais décelé dans le chef des serviteurs les velléités de la fausse doctrine du tonnerrisme. Toutes les réunions que nous avions tenues pour éclaircissement n’ont pas permis de nous entendre. Alors j’ai claqué la porte selon l’exhortation des apôtres.

Le 23 octobre 2003

Après avoir abandonné plusieurs assemblées, environ trois, à cause justement de l’exhortation des apôtres du Seigneur, je suis, en fin, allé servir le Seigneur dans mon salon, depuis le 23 octobre 2003. Et le Seigneur qui m’a appelé m’assiste, m’enseigne et me conduit dans toute la vérité, selon sa promesse en Jean 14 : 26, 16 :13.

Et plusieurs serviteurs s’étonnent de voir que je prêche pendant si longtemps dans mon salon. Et plusieurs des croyants sont de ma famille.

Mais, c’est biblique, si nous lisons les Ecritures sous la conduite du Saint-Esprit qui n’a rien laissé de côté, selon l’épitre de Paul aux Romains 16 : 5, « Saluez aussi l’Eglise qui est dans leur maison ». Et encore : « Les Eglises d’Asie vous saluent, Aquilas et Priscille, avec l’Eglise qui est dans leur maison », (1Cor. 16 :19). Voyez-vous, mes amis ?

Je paraphrase frère Branham lorsqu’il dit : «O! Mon Dieu, garde moi petit et humble afin qu’il puisse révéler Sa vérité !… Je n’ai jamais cherché à briller et à avoir de l’éclat dans le monde, mais plutôt, à me mettre en route avec ce petit groupe des méprisés qui appartiennent au Seigneur et à rester avec la Parole », [W.M. Branham, Celui qui est en vous, 10 novembre1963, soir, Branham Tabernacle, Jeffersonville, Indiana, U.S.A., §11]. Selon tous les songes et visions qu’il m’a donnés.

Lorsque nous avons commencé, j’ai été inspiré de donner au groupe l’appellation de ‘‘Petit Troupeau Tabernacle’’. Et lorsque Dieu a parlé au jeune pasteur Bienvenu d’Arc-En-Ciel, l’envoyant avec un message m’adressé, il lui a dit : «II y a ici mon serviteur qui habite sur des pierres et sous des arbres, avec un étang».  

Que signifie un étang? Larousse nous le définit ainsi : « (De ‘étancher’, de l’ancien français ‘estanchier’, étancher ; du latin ‘stare’, s’arrêter). Etendue d’eau stagnante, naturelle ou artificielle, peu profonde, de surface généralement inférieure à celle d’un lac ».

Elle est stagnante. Elle reste telle qu’elle était au début. Elle ne grandit pas, ne devient pas petite. Et puisqu’il s’agit d’eau, son but est d’étancher, d’arrêter la soif.

Le Seigneur a dit au dernier jour de la fête : «Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Ecriture. Il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui, car l’Esprit n’était pas encore ; parce que Jésus n’avait pas encore été glorifié », (Jn. 7:37-39)  

Le Saint-Esprit, c’est de l’eau. L’eau de vie.

Voilà pourquoi je ne pouvais avoir la pensée de déménager pour aller ailleurs louer une grande maison pour avoir beaucoup de gens. Ils ne seraient pas les enfants de Dieu; ce seraient des gens à moi. Les enfants de Dieu, c’est lui-même qui les appelle. Et c’est pourquoi il les nourrit et les fait boire de l’eau vive ; de l’Esprit. Mais moi, que leur donnerai-je ?

C’est la raison pour laquelle je ne pouvais aller ailleurs. En dehors de ce qu’Il m’a dit par plusieurs songes, savoir : ‘‘un petit groupe’’ ; un étang. Pas un lac. Dans mon songe de 1996, c’était des femmes debout sur trois marches à raison de quatre ou cinq femmes par rangée. Alors, si c’était 4 par rangée, ce serait quatre fois trois, ce qui nous donne douze femmes. Si c’était cinq par banc, ce serait cinq  fois trois, qui fait quinze femmes. Membres de l’Epouse de Christ.

Et aujourd’hui, jusqu’à présent, il y a environs quinze ‘‘femmes’’, membres de l’Epouse de christ. L’Epouse, ce sont les femmes et les hommes, (Gal. 3 : 27-28).

Alors les gens ne peuvent me comprendre. D’autres me disaient : ‘‘Le songe, c’est symbolique. Vous en aurez beaucoup de gens dans un grand espace’’. C’est après plusieurs années dans le Message que j’ai découvert qu’il y avait aussi du temps de Paul des églises qui s’assemblaient dans des maisons des frères.

Voyez-vous, mes amis ! Il ne m’a pas appelé à drainer des foules derrière moi ; mais plutôt, pour prêche « Un Evangile Eternel Pour Un Peuple Eternel Jusqu’à ce que je Revienne Sur Terre ». J’étais encore dans l’assemblée de Goma/TMK ; sans penser à être un pasteur un jour. Un songe qu’il m’a donné en 1996, me montrant trois rangées des femmes habillées à la manière des ‘sœurs catholiques’. Il y en avait environ  quatre ou cinq par rangée.  Et moi j’étais debout devant elles avec la Bible ouverte dans la main gauche, en chemisette carrelée.

Curieusement j’ai aujourd’hui parmi mes chemises une en manches courtes de la même couleur que celle que je portais dans ce songe-là. Hasard ou coïncidence? Ni l’un ni l’autre. Mais seule, la volonté du Seigneur, « dont l’origine remonte aux temps anciens, aux jours de l’éternité… Et à qui elles (choses), elles sont connues de toute éternité », (Michée 5 :2 ; Actes 15 : 18).  

Gloire à l’Eternel des armées.

Je n’ai pas désobéi à la vocation céleste

Le site : www.branhammessage.info

Plusieurs ont créé des sites en vue de partager leurs doctrines, leurs convictions et leur manière de percevoir et de croire le Message. Ce qui est une bonne chose, car nous aurons chacun à rendre compte de ce que nous aurons donné aux gens sur terre.  

C’est donc plusieurs années plus tard que nous avons senti le besoin d’avoir un site sur la toile. Au début j’avais l’intention d’avoir un espace de diffusion sur une chaine de radio locale. Mais les autres ne furent pas d’accord ; ils proposèrent d’avoir plutôt un site qui serait ouvert à un grand public dans le monde. Ce qui fut fait.

C’est dans le souci d’offrir à quelques rares enfants de Dieu dispersés dans le monde que le site a vu le jour, par la grâce de Dieu. Sur ce site nous partageons notre compréhension de la Parole de Dieu, selon le Message du temps de la fin, bien que tout celui qui écrit sur son site parle de ‘‘Message du temps de la fin’’. Qu’à cela ne tienne. Je ne suis juge de personne. Le Seigneur seul est le juge de tous. Le Seigneur a dit : « Cette bonne nouvelle du royaume sera prêché dans le monde entier pour servir du témoignage à toutes les nations, alors, viendra la fin », (Mtt. 24 :14).  

Nous participons de cette manière à la prédication de la bonne nouvelle du royaume dans le monde entier, jusqu’à ce que revienne le Seigneur sur terre.  

Notre site, www.branhammessage.info, nous l’avons consacré donc, à la louange de Sa gloire, et au ‘‘perfectionnement des saints’’, ainsi que le dit l’apôtre Paul de Tarse dans son épitre aux Ephésiens 4 :11-15 : «Et il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs, pour le perfectionnement des saints, en vue  de l’œuvre du ministère et de l’édification du corps de Christ». C’est à cela que doit consister tout véritable ministère appelé de Dieu pour le servir. Amen.

Un jour j’avais reçu à la maison un pasteur, Albert Lunga. Il prophétisa sur moi et dit : « Ainsi dit le Seigneur : Tu te dis que tu es un petit troupeau, tu n’es pas un petit troupeau. Tu es grand dans le monde…», ou quelque chose de ce genre.

Depuis lors, il a voyagé, et je ne sais où il se trouve aujourd’hui, mais je le vois quelques fois sur facebook. J’ai tenté de le contacter, mais en vain. Que Dieu le bénisse et lui donne une santé forte dans l’œuvre du Seigneur.

Mon parcours spirituel

Ainsi, mon parcours spirituel est ainsi illuminé par plusieurs songes et visions, depuis la première vision d’une croix debout sur la lune, en passant par plusieurs songes des autres personnes que Dieu utilisait en ma faveur. Je reste fidèle à celui qui, à l’instar de Jésus, m’a établi dans le ministère. Et c’est ce que j’estime faire, par la grâce et la puissance de l’Eternel Dieu.

Je n’ai pas cherché à avoir beaucoup d’argent, ou de la popularité, comme c’est la coutume de plusieurs. Je vis avec ce que le Seigneur me donne à travers la dime et offrande de quelques fils de Dieu qu’il a bénis au milieu de nous, selon ce qu’il a dit dans la bouche de son serviteur : « Je ne te délaisserai point, et je ne t’abandonnerai point », (Hbr. 13 :5). Amen.

« Dieu parle cependant, tantôt d’une manière, tantôt d’une autre. Il parle par des songes, par des visions nocturnes… », (Job 33 :14-15).

Mon ministère a commencé par visions et songes. Il continue sur cette lancée, jusqu’à ce jour, jusqu’à ce qu’il revienne sur terre.  

Non seulement Dieu me parle par songes et visions; mais il le fait aussi à travers d’autres vases parmi nous, ses fils et ses filles; car il n’y a pas de chômeurs dans la maison de Dieu. Amen.  

Ainsi que je l’ai signalé ci-haut à propos de l’entretien avec le pasteur René de la CECA 40 à Bukavu, la nuit, c’est à ma femme que Dieu a donné l’Ecriture de ma commission dans Hébreux 3 :1- 4.

Et pourquoi Dieu a-t-il donné cette commission à ma femme ? Oui. Il l’a voulu ainsi. Le prophète dit quelque part que quand Dieu appelle l’homme il appelle en même temps la femme.

Oh ! Qu’il soit béni, notre Dieu.

Un serviteur de Dieu, Micael, a eu plusieurs songes. Les sœurs Safi, madame Mutamba de Kalemie, Meda Ngalula, ont eu chacune, des songes. Un jour Meda a vu dans le ciel ces mots : ‘’N C E S’’. Elle me l’a apporté. Interprété, il a donné ‘’NOCES’’. C’est tout un message.

A).  Un songe de Micael

Entre autres songes, il dit : « Bonjour. J’ai fait un ‘‘rêve’’ dans un ‘‘rêve’’. Ce lundi, 25 octobre 2021. Je ne sais pas l’expliquer mais je vais essayer de l’écrire au mieux de ce que je me rappelle.

Dans mon rêve, j’ai vu quelqu’un qui me donnait l’explication du verset ‘‘Et voici, je serai avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde’’, (c’est Matthieu 28 : 20 ; c’est moi qui donne l’écriture). Et là j’ai vu comme dans un film, toute la vie avec les dangers, les choses que nous traversons et {de} toute la protection dont nous sommes bénéficiaires comme enfants de Dieu.

J’ai vu cela jusqu’à la fin du temps et directement, il y a eu comme une transition entre le temps et l’éternité (On dirait le millenium ; c’est moi qui souligne). Et je me suis vu et {me suis} senti dans l’éternité. C’est juste ce que je n’ai pas compris dans le rêve et que je ne saurais expliquer. Et je me rappelle avoir posé une question : « C’est ceci ‘‘après le temps ?’’. Et une voix m’a répondu : «Oui. C’est après le temps’’, (Apoc. 10 : 6; c’est moi donne l’écriture). 

(L’apôtre Paul raconte une expérience presque semblable. Il dit : {«Je connais un homme en Christ qui fut, il y a quatorze ans, ravi jusqu’au troisième ciel. Si ce fut dans son corps, si ce fut hors de son corps, je ne le sais. Dieu seul le sait).… Je sais que cet homme… fut enlevé dans le paradis, et qu’il entendit des paroles ineffables qu’il n’est pas permis à un homme d’exprimer », (2Cor. 12 : 2-4) »}.  « Là, j’ai senti et vu ce que je ne saurais expliquer. Mais c’était merveilleux».

« Je me suis réveillé -poursuit-Micael- dans le rêve, étant dans le sommeil. Mais je ne pouvais {pas} comprendre. Je voulais comprendre dans mon rêve ce que j’ai rêvé, mais mon attention était restée sur le ‘‘après le temps’’. Ce que c’était… {car} je ne saurais l’expliquer. Mais je {me rappelle ?) avoir entendu une voix me dire quelque chose du genre : ‘‘Le temps est proche où il n’y aura plus {de} temps’’. Je ne me rappelle pas bien les paroles car ce qui [attirait] ‘‘a attiré’’ mon attention était, ‘‘APRES LE TEMPS’’. Et puis, j’ai quitté le sommeil. Et là j’ai compris que j’ai fait ‘‘un rêve’’ dans un rêve. Difficile à interpréter. Je laisse le tout entre les mains du Seigneur de gloire ».

Oui. ‘‘Le temps est proche où il n’y aura plus de temps’’, (Apoc. 10 :6). Ce n’est qu’un rappel. Le Seigneur nous appelle à être vigilants. Il nous rappelle ce que nous savons, et ce que nous prêchons. Dans Matthieu 28 :19, Il nous appelle aussi à la vigilance ; il nous rappelle qu’il est avec nous comme il l’a promis : « Je ne vous laisserai point, je ne vous abandonnerai pas ».  

Oui, le rêve est en rapport avec Apocalypse 10, Matthieu 28 :20, et Hébreux 13 :5. Je me rappelle que la veille, vendredi, j’en ai parlé dans la prédication. C’est bientôt le moment où ‘‘Il n’y aura plus de délais, plus de temps’’, l’accomplissement de l’apocalypse, 10 : 1-7 ; et 11 : 15- 19.

C’est à Micael que dans un songe, il a entendu les gens dire : ‘‘Pourquoi venir maintenant alors que l’enlèvement est pour bientôt’’. ‘‘Pour bientôt devant Dieu’’, c’est comme une minute.

Il nous reste la septième vision du prophète, avant le retour du Seigneur. Alors, c’est combien de temps ? Soyons seulement vigilants, lavant chacun nos vêtements, (Apoc. 19 : 8) ; et chacun arrangeant notre valise de voyage.  

 B). Un songe de la sœur Safi MUTAMBA, de Kalemie. Et c’était aussi un rêve dans un rêve. Il est aussi difficile à comprendre. Je laisse le tout entre les mains du Seigneur.

Son mari nous rapporte : « … La sœur Safi a eu un rêve cette nuit. Le voici : « J’ai vu un homme assis sur un trône, et il donnait des ordres à un grand groupe d’anges qui chantaient des cantiques. Et comme nous sur terre nous n’étions pas en mesure de comprendre le langage d’anges, l’homme assis sur le trône a ordonné à l’ange le plus gradé de descendre pour nous donner l’interprétation de ces chants que les anges chantaient ; et aussi, de prendre le pasteur Mutamba pour monter avec lui. Et puis, j’ai vu le pasteur qui avançait ; et après nous avoir  laissés à une distance, il commençait à monter comme sur une échelle, mais invisible, vers l’ange puissant. Et dès qu’il s’est approché, le pasteur aussi a commencé à chanter ces cantiques d’anges. Après cela, j’ai commencé à parler a ceux qui étaient avec moi : « Mais comment le pasteur part ??!!! L’ange part avec le pasteur !!! ». Et ensuite, je me suis réveillée. Mais étant toujours en rêve,  j’ai annoncé  le rêve à mon époux, en lui interdisant  de le dire au pasteur. Et c’est après que je me suis réveillée réellement ». Donc, j’ai eu un rêve dans un rêve… ». Que Dieu vous bénisse. Sée, sœur Safi Mutamba».

Un grand groupe d’anges me fait penser à une écriture dans Hébreux : « Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, des myriades qui forment le chœur des anges », (Hbr. 12 : 22). 

Ne sont-ce pas ces anges qui chantaient des cantiques dans le songe de la sœur? Oui. Ce sont eux.

C’est ce qui se passera à l’enlèvement, lorsque le septième ange de trompette sonnera de la trompette qui ouvrira la fin de toutes choses.

Paul conclut sa défense, devant le roi et toute l’assistance, disant : « En conséquence, roi Agrippa, je n’ai point résisté à la vision céleste », (Act. 26 : 16-19).

J’aurais souhaité, Seigneur, que ce jour-là, je puisse aussi conclure, comme ton serviteur et apôtre Paul devant le roi : «En conséquence, Seigneur Jésus, je n’ai point désobéis à la vocation céleste».  

Je n’ai pas désobéi à la vocation céleste

Comme je viens de le dire, le parcours de ma vie spirituelle et mon contact avec le monde spirituel est riche en songes et visions.

Cependant il y a des étapes phares qui éclairent mon chemin, que je relève comme suite :

1). Mes visions et songes :   

  1. La vision d’une croix érigée sur la lune, la première, dans les années cinquante, à l’hôpital où je gardais mon petit frère malade. J’avais environ sept ans ; j’étais déjà en première année primaire;
  2. En 1986, le songe d’Hébreux 3 :1-4, à la suite du baptême d’eau au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, dans l’église CECA 40 ; et à la suite de mon entretien avec le pasteur René sur la découverte dans Actes 2 :38 du baptême chrétien de pentecôte ; alors que je ne savais rien du Message ;
  3. En 1996, j’ai eu un songe où je me trouvais devant des femmes debout sur trois marches, à raison de quatre ou cinq par marche ; toutes habillées de la même manière, blouse, pagnes mouchoir de tête, comme s’habillent des ‘‘sœurs catholiques’’. Et moi, j’étais debout devant elles en chemisette carrelée, avec la Bible ouverte dans ma main gauche.

Puis j’entendis une voix déclarer ceci : « Un Evangile Eternel Pour Un Peuple Eternel Jusqu’à ce que Je Revienne sur terre ».

Et cela m’a fait penser aux membres de l’Epouse de Christ. Je n’avais jamais pensé aucun jour que je serais un pasteur. J’étais encore dans l’assemblée de Goma/TMK.

2). Visions et songes des autres

Vers les années 2009 – 2010, est arrivé dans notre quartier un jeune pasteur, Bienvenu, des assemblées ‘‘Arc-En-Ciel’’ venu de Kinshasa. Accompagné d’un autre pasteur d’Arc-En-Ciel, pasteur Kalonji, qui venait me le présenter chez moi. Dès qu’ils sont arrivés devant le portail de ma parcelle, il dit que le Seigneur lui parla et lui dit : « Ici il y a mon serviteur qui habite sur des pierres et sous des arbres, avec un étang, et des poissons ».

  1. Quelques jours plus tard le même pasteur Bienvenu m’apporta un autre songe de la part du Seigneur lui disant : « J’ai donné à mon serviteur Pierre le don de connaissance et de sagesse, au point que s’il prêchait au Rocher Tabernacle, elle serait divisée ». «Et, poursuit-il, tu peux l’appeler pour t’aider».
  2. Puis des jours après, il m’apporta un autre songe. Il dit : «J’ai eu un songe. Je vous ai vu debout sur l’eau dans une lumière. Autour de vous il y avait des ténèbres; et il y avait des gens qui voulaient vous rejoindre, mais ils ne le pouvaient pas».

Mes amis, un homme peut-il inventer toutes ces choses ? Non. Ce que je dis, je vous dis la vérité. Mon Seigneur est mon témoin. Que chacun tire sa conclusion. Viens, Seigneur Jésus.   

« Un Evangile Eternel Pour Un Peuple Eternel Jusqu’à Ce Que Je Revienne sur Terre ».

Pasteur, Pierre Mutamba Wang

Petit Troupeau Tabernacle, Goma – RDC

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